C’est l’heure du soleil qui disparaît tard, des apéros sans fin et de la peau au goût de sel.
Là où je suis, dans le département des Landes, c’est un peu comme si on revivait le second summer of love des étés 1988/1989.
On parle avec l’accent, la coupe mulet ne fait peur à personne pas plus, d’ailleurs, que les marcels et les bermudas.
Les raves face à la mer, l’ivresse.
On y voit de grands sourires, des regards éblouis par le désir, des corps qui dansent et un esprit de communication.
L’été 2025 opère un virage tout en douceur. Retour au calme, au pur, à l’essentiel. Le minimalisme fait son grand retour, et il n’a jamais été aussi désirable.
Les pièces de cette saison se concentrent sur l’essentiel : la coupe, la matière, la justesse. Un débardeur blanc parfaitement ajusté, une chemise oversize en coton lavé, un pantalon fluide qui épouse les mouvements du corps. Rien d’ostentatoire tout se joue dans le détail. La ligne, la légèreté d’un lin, la nuance d’un ton neutre.
Une palette douce, baignée de lumière, jamais criarde — simplement juste.
Elle glisse sur les corps sans les contraindre, mais surtout, elle épouse les gestes, les silences, les humeurs.
Des blancs cassés, du sable, du noir profond, du kaki délavé. La palette est sobre, solaire sans être criarde. Elle épouse les corps, mais surtout les attitudes. Le minimalisme, c’est une allure plus qu’un style.
Les accessoires, eux aussi, s’alignent sur cette quête d’essentiel. Fini les accumulations cet été, on choisit avec soin.
Une paire de mules pour à brides fines pour allonger la silhouette, et puis, il y a la ballerine. Silencieuse, légère, presque effacée comme un clin d’œil à l’enfance ou à la danse . Un sac rigide comme un objet d’art, sculptural, silencieux.